Par : Fsald

Excellent travail et qui permet avec le travail de Mme Annie LACROIX-RIZ de mieux comprendre les origines de la construction de cette Europe des oligarchies financières et industrielles actuelle, construite par le nouvel hégémon mondial à partir de 1918, l’impérialisme états-uniens.
Je reste cependant circonspect sur l’énorme décalage entre les chiffres concernant le règlement des ” réparations” Allemandes entre 1922 er 1930 qui ont occasionnées tant de difficultés ( plans Dawle et Youngstown) en comparaison avec les quelques exemples que nous possédons sur le financement du réarmement de l’Allemagne qui semble être…peut être supérieur aux sommes réglées par les Allemands afin d’essayer de respecter le Traité de Versailles, et ces sommes ont été utiliser pour financer un réarmement que lui interdisait ce même Traité.
G. Clemenceau dans son ouvrage ” Grandeur et misères d’une victoire” dans le chapitre XIX- Les mutilations du traité de Versailles- révèle au sujet du réarmement Allemand les informations trés documentés. Entre autres celle ci: ” D’après un mémoire qui nous est parvenu, il a existé au ministère de la Reichswehr, sous la dénomination SG, une section spéciale. A Moscou, cette section a collaboré aux accords Junkers. Depuis 1923, elle a payé des sommes qui se montent à environs à environ 70 millions de Marks Or annuellement.” Dans ce chapitre il détaille assez précisément comment l’Allemagne se ré-arme pendant que la France se désarmé! En 1928 le budget français de La Défense était de 6 Millards contre 8 Milliards pour l’Allemagne, affirme le Lion.
Enfin sur le nerf de la guerre, l’argent, Clemenceau précisé: “l’Allemagne sait trés bien que le parti Allemand des États Unis, est aujourd’hui assez puissant pour lui fournir les emprunts nécessaires pour son agression” pour ma part je suis persuadé, mais je ne suis pas historien et je ne sais pas si ce travail a été fait précisément que l’Allemagne a financé son réarmement et la préparation de la guerre suivante à partir de sommes trés supérieures à celles qu’elle a consacré en traînant les pieds pour rembourser ses dettes de guerre.
“Être fort, depuis que le monde existe, c’est la question. L’Allemagne y reste fidélité. L’Allemagne veut peut être la paix, mais cette sorte de paix effacera les dernières traces de sa défaite. Voilà pourquoi elle se prépare.” Avertissait de façon prémonitoire G. Clemenceau.